Identifiée comme le pays des Lothophages dans le voyage d'Ulysse ( cf Odyssée - Homère ), Djerba est la plus grande île tunisienne (514 km2). Malgré la proximité du continent, auquel elle est rattachée par une digue routière ( chaussée romaine appelée El Qantara : "le pont" liant Djerba et Zarzis ), son particularisme se manifeste à la fois par la survivance de la langue berbère, par la fidélité au schisme ibadite d’une petite partie de la population.
Les possibilités de l’agriculture sont limitées par les sols pauvres (200 millimètres de pluie par an). De petites nappes d’eau exploitées par des puits permettent l’entretien de petits jardins vergers irrigués (figuiers, abricotiers, pêchers, grenadiers, vignes, légumes). Des oliviers, des palmiers, une céréaliculture extensive (blé, orge) fournissent des ressources supplémentaires. Petits propriétaires exploitants, les Djerbiens habitent des maisons bien construites, avec des citernes ( Fastqya ) pour recueillir l’eau de pluie, bâties dans des jardins vergers limités par des levées de terre (tabia ). Nombreux et entreprenants, ils ont toujours cherché des revenus complémentaires sur le continent : achats de terres céréalières cultivées en association.... Par ailleurs, la mer leur fournit les produits de la pêche traditionnelle (sharfia ), de la cueillette des éponges et des huîtres. Le remarquable essor du tourisme, favorisé par ses plages magnifiques et un aéroport international, a ravivé l’artisanat d’art ; celui de la poterie utilitaire se maintient à Galala. Mais l’émigration temporaire des hommes continue d’assurer aux familles d’importantes ressources.

Le tourisme est incontestablement la première ressource de Djerba et on compte pas moins de 80 hôtels sur une cote longue de 20km. Hormis le fait qu'elle soit l'île aux flamands roses, son sable blanc et fin et son climat doux sont ses meilleurs atouts.

 

 

 

Hôtel Royal Garden ( la plage est un vaste terrain du coté droit de l'image )